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Les gouttelettes ridicules

Les gouttelettes ridicules

Puerto Iguazu - Argentine

Jours trois cent cinq à trois cent sept. Elles forment la frontière entre le Brésil et l’Argentine. Certain les disent plus impressionnantes que les chutes du Niagara. Notre première impression des cataractes sera malheureusement entachée par la foule et la chaleur. Apprécier la beauté des chutes d’Iguazu en se faisant marcher sur les pieds et en se prenant les coups de coudes de milliers de touristes n’est pas si facile. Drôle d’idée que de s’aventurer du côté brésilien en plein Dimanche de Pâques…

Sur le chemin du retour, notre chauffeur freine brusquement pour éviter un énorme serpent noir et jaune qui sortant de sa jungle décide de traverser la route devant nos roues. Quelques minutes plus tard, le soleil se couche et nous plantons la tente dans un verdoyant camping. Une certaine hésitation se fait sentir. A chaque pas, le gnous (très inquiet) tape lourdement des pieds pour faire fuir les hypothétiques reptiles.

Le lendemain, c’est avec une certaine appréhension que nous partons cette fois du côté argentin du parc national d’Iguazu. Nous faisons la connaissance des coatis après seulement quelques mètres de marche. Ce petit animal omnivore, à la longue queue rayée se balade en bande sur les sentier du parc, promenant son museau rigolo à proximité des touristes. Mais la situation est trompeuse. La bestiole est en voie de disparition, en grande partie à cause des humains. De nombreux panneaux informent en quatre langues les visiteurs qu’il est strictement interdit de les nourrir et de les toucher (ils peuvent en mourir). Malheureusement et c’est bien connu, une jolie photo de vacances vaut mieux que la survie d’une espèce.

De passerelles en sentiers de terre rouge, nous flânons au milieu de centaines de papillons aux couleurs arc-en-ciel. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à apprécier la dense végétation, la chaleur et l’humidité qui règne dans la région. Les crocodiles font aussi partie du décor.

Un petit train diesel, qualifié « d’écologique » par les administrateurs du parc nous emmène vers les grandes chutes. Elles en imposent. Elles sont là , devant nous et nous pouvons enfin les contempler sans nous faire bousculer. Tous les badauds sont sur le chemin du retour, partis dans la nuit.

De retour au campement, après avoir fait quelques brasses dans la piscine, nous faisons la rencontre d’un couple. Lui est argentin, elle espagnole et ils vivent tous les deux à Mar del Plata, station balnéaire au sud de Buenos Aires. Ils sont ici afin d’acheter de la terre pour le camping qu’ils vont bientôt ouvrir là -bas. Ils nous conduiront gentiment à notre station de bus, quelques kilomètres plus loin, histoire de nous éviter une belle transpirée dans cette moiteur tropicale.
Dans l’après-midi, nous regagnons la ville de Posadas. Nous y avions laissés une partie de nos bagages deux jours auparavant dans l’appartement de la famille Blanchard. Ana-Maria, Ruben et Luciana nous attendent pour notre première « parilla », mais cela est une autre histoire…

    1 commentaire

  1. …. J’ai eu un mail de Pretty qui vous transmets ses salutations amicales et réjouit de vous connaître « enfin » !
    J’ai découvert les photos de sa famille dans votre album…
    Bonne continuation et à tout, tout bientôt. Gros bisous. Mam’s

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