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Torres del Paine – Jour 5 – Refugio Lago Pehoe

Torres del Paine – Jour 5 – Refugio Lago Pehoe

Torres del Paine - Chili

Jour deux cent huitante. La pluie est toujours là et nous refusons de sortir tant que le plic-ploc n’aura pas cessé. Vers dix heures, une petite accalmie nous encourage à quitter le nid. Le joli sable de la veille s’est transformé en une belle bauge noire et collante. Le matériel est trempé et sale. Nous déjeunons à l’abri, sous un arbre et déplaçons la tente pour qu’elle puisse sécher avant de tout plier. Heureusement, nos sacs à dos et nos habits sont au sec. Nous empruntons un petit sentier qui nous emmène sur les bords d’une petite crique ou quelques icebergs sont retenus prisonniers.

La pluie remet ça, mais cela ne nous empêche pas de trinquer au Bailey’s avec des glaçons centenaires.

Une fois la bouteille vide, nous prenons le chemin du Refugio Pehoe à onze kilomètres de là. Cascades, torrents, sentiers à flanc de coteaux, tout cela sous les pics glacés du Cerro Paine Grande. Nous contournons un petit lac où s’ébattent quelques canards avant de plonger au fond d’une jolie vallée en contrebas de laquelle nous distinguons déjà le Lac Pehoe.

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A dix-neuf heures, nous arrivons devant l’imposante bâtisse du refuge. Architecture moderne pour cette « lodge » à touristes friqués. Le camping voisin est pris d’assaut par les nombreux marcheurs qui débutent la petite randonnée dite du « W ». La fatigue se fait sentir. Nicolas grelotte et semble avoir les premiers symptômes de la grippe. Nous montons les tentes face au lac et profitons des derniers rayons de soleil pour les faire sécher.

Une fois n’est pas coutume, nous mangeons dans un local chauffé et bondé alors qu’une petite tempête s’abat sur la région. Trombes d’eau et bourrasques. Deux amis chiliens qui étaient partis de nuit pour rejoindre le Campamento Italiano reviennent trempés jusqu’aux os. Impossible de marcher par ce temps.

Nous nous mettons au lit un peu inquiets. Par moments, l’armature de notre maison de toile se plie sous les attaques du vent dans un boucan indescriptible. Nous dormirons pourtant comme des bébés…avec l’aide de nos tampons auriculaires.

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