Jour un. Des milliers de lacs, petites taches noires posées sur la neige comme la robe d’un dalmatien. Nous survolons déjà le Québec et les côtes du Golfe du Saint-Laurent.
Newark, un passage rapide devant les agents du U.S. Customs and Border Protection. L’uniforme bleu nuit de l’officier black et l’aigle doré épinglé fièrement sur la poitrine impressionnent un poil.
Une salade Caesar à 50 dollars plus tard, nous attendons toujours notre vol pour San José. Il partira avec une heure de retard. Pour tuer le temps nous contemplons le balais des avions sur le tarmac avec Manhattan en toile de fond, petits nuages sur le ciel du soir.
Alajuela, Aéroport international Juan-Santamaría, nous arrivons au Costa Rica. Cela fait plus de 25 heures que nous sommes debouts. Les enfants qui n’ont dormi que 4 heures en tout et pour tout sont bien braves. Taxi, pluie fine et brouillard dans la nuit. Seule la température nous rappelle que nous sommes dans un pays tropical.